Un Bordeaux Côté Nature
Ce château est situé sur une éminence où l’on jouit d’une vue magnifique.
Traité des vins de W. Franck (1824)
Une histoire séculaire riche
La première mention d’un Seigneur d’Escalette date de 1578. Au début du 17e siècle, la maison noble apparaît en possession de la famille de Sauvanel. Melle de Sauvanel la porta sans doute en dot à messire Issac de Lescalette, qui y mourut vers 1697, et fut enterré dans l ́église de Villeneuve. Le château se composait alors d ́un corps-de-logis rectangulaire flanqué de deux tours qui remontaient bien au-delà du XVIIe siècle. De nombreux corps de bâtiments attestent d’une vie intense, notamment la grosse tour, le puits dans la cour coiffé d ́un toit à l’impériale en ardoise et l’ancienne boulangerie dans les dépendances à l’ouest et, bien sûr, les bâtiments viticoles à l’est.En 1725, Jean-Luc DEHALIS se qualifiait « seigneur d ́Escalette en Bourgeais ». Il fit faire le dénombrement de ses redevances féodales et de ses droits seigneuriaux ; et il résulte de ce terrier qu’ils s ́étendaient sur des fractions de toutes les communes avoisinantes. Les successeurs de Dehalis gardèrent longtemps Escalette, et en 1782, le tonnerre abattit l’une des tours. Ils vendirent le domaine à la famille Goize, propriétaire jusqu’à la fin du XIXe siècle. Le « château Descalet » est ensuite mentionné en 1824 dans le Traité des vins de W. Franck, avec « une production de 30 à 40 tonneaux ».
C’est le Château Escalette que la Famille Richard choisit pour sa première acquisition d’une propriété viticole en 1950. Dès son rachat, la Famille Richard a entrepris la rénovation des bâtiments du Château, et surtout la reconstitution du vignoble avec comme point d’orgue la certification BIO ECOCERT obtenue en 2013.